Mieux vaut se perdre que ne jamais se trouver.
BigBay Magazine rencontre Lucille Chauvet-Foulon – Fondatrice
Plutôt que de suivre le chemin classique de la franchise, certains innovent en créant des concepts à leur image. C’est le cas de La Belle Affaire, la nouvelle boutique de marques de luxe de seconde main qui fait sensation sur le bassin d’Arcachon. Ce concept novateur attire des centaines de clientes acheteuses dès l’ouverture et affiche une liste d’attente de plus d’un mois pour les clientes vendeuses. Lucille Chauvet-Foulon, sa fondatrice, a visiblement réussi son pari en ouvrant ce dépôt-vente haut de gamme. Elle nous dévoile son parcours, l’originalité de son idée et ses ambitions pour le développement de ce concept attrayant.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de l’origine de cette idée ?
Business Developer de formation, j’ai suivi une prépa HEC de deux ans avant de poursuivre mes études à la Kedge Business School pour ensuite débuter ma carrière dans le développement international d’un prestigieux groupe d’école d’ostéopathie. J’y ai travaillé un temps mais ma passion pour la création et le développement de nouveaux concepts m’a donné envie de devenir mon propre patron. Convaincue du potentiel du marché du dépôt-vente, j’ai décidé de développer un concept fort dans un domaine qui m’a toujours fasciné : la mode.
Lorsque j’ai appris que la boutique de seconde main située prés de chez moi était à vendre, j’ai saisi cette opportunité unique et entrepris de créer un nouveau concept. Aujourd’hui, sur le modèle économique du dépôt- vente, La Belle Affaire propose à ses clientes un large choix de leurs marques préférées : des grandes Maisons de couture comme Dior, Chanel, Gucci, Céline, Hugo Boss, Loewe, Hermès, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Isabel Marant, ainsi que des marques dites de luxe accessible telles que Maje, Ba&Sh ou Sandro.
Un concept qui dépoussière les codes de la seconde main.
Quel retour avez- vous reçu de vos clientes ?
L’engouement autour de La Belle Affaire a été spectaculaire dès le premier jour, avec des files d’attente de près de 400 personnes dans la rue pour l’ouverture ! C’était au-delà de mes espérances et de tout ce que j’aurais pu imaginer, et cet enthousiasme ne s’est jamais tari depuis. Mon but ultime était de créer une expérience qui se rapproche de celle vécue dans un magasin de neuf, et que le caractère de seconde main des produits ne se ressente pas. Je voulais réconcilier les consommatrices qui, comme moi, se sentaient parfois frustrées par l’atmosphère et l’ambiance des dépôts-ventes. Le retour des clientes a été très positif et en phase avec cette ambition : elles me disent très régulièrement que les pièces présentées semblent être neuves et sont ravies de pouvoir s’offrir des pièces de grandes marques à des prix abordables. Beaucoup se réjouissent aussi de retrouver des collections passées et introuvables ailleurs. Elles apprécient particulièrement l’expérience client soignée que nous leur offrons et trouvent le même plaisir que dans une boutique de vêtements neufs.
Comment assurez-vous l’authenticité des pièces présentées ?
La Belle Affaire a mis en place plusieurs mesures rigoureuses pour garantir la fiabilité des pièces proposées. Spécialisés dans 150 marques prestigieuses, tous nos articles proviennent des clientes qui m’apportent directement leurs incroyables pièces. Afin de maintenir un contrôle de qualité strict et rigoureux, les dépôts se font lors d’un rendez-vous dédié et limité à dix pièces maximum, dans lequel nous vérifions minutieusement l’origine des produits et leur certification.
Ayant grandement besoin de maîtriser les choses pour être sereine dans mon activité, j’ai pris des mesures supplémentaires et entrepris les démarches nécessaires pour obtenir une labellisation spécifique me permettant de garantir la conformité de tous les articles présentés. J’ai aujourd’hui la chance d’être vendeur de confiance et dispose d’un outil de vérification développé par l’entreprise indépendante américaine Entrupy en collaboration avec LVMH. Avec un taux de fiabilité de plus de 99%, cet outil est capable de vérifier un large panel de marques et nous permet de générer un nouveau certificat d’authenticité à nos clientes.
Un succès qui ne fait que commencer, la franchise est-elle votre prochaine étape ?
Absolument. Dès la création de La Belle Affaire, mon ambition a été de développer ce concept sous forme de franchise. En tant que Business Developer de formation, ce qui me passionne véritablement, c’est de créer et de faire grandir de nouvelles marques. Cette première année a été consacrée à tester et perfectionner chaque aspect du dépôt-vente, à vivre les différents défis et à peaufiner l’ensemble du processus.
Aujourd’hui, je suis convaincue que le modèle est solide et prêt à être dupliqué. Nous préparons actuellement le lancement de notre offre de franchise, qui commencera dans quelques mois avec le lancement de notre site, certainement pour commencer à Bordeaux où la demande est déjà forte. Ensuite, j’envisagerai d’autres régions, rassurée et encouragée par certaines de mes clientes venant de Versailles, Lille, Strasbourg ou d’autres grandes villes et qui me disent souvent avoir hâte de voir une boutique La Belle Affaire s’implanter près de chez elles. Leur enthousiasme me conforte dans l’idée que ce modèle peut s’épanouir dans d’autres villes de France, apportant à chaque nouvelle ouverture une expérience de luxe accessible, une opportunité à saisir !
La Belle Affaire
44 Rue du Maréchal de Lattre de Tassigny – 33120 Arcachon
t. 05 56 66 98 96
Ouvert du Mardi au Samedi
de 10h30 à 13h00 & de 15h00 à 19h00
Instagram : @labelleaffairearcachon